dimanche 13 septembre 2009

Le triomphe de la culture

Le lieu d'organisation de la soirée de clôture de la deuxième session du Festival de la médina de Sayada, s'est vu se déplacer de quelques dizaines de mètres depuis l'endroit prévu au théâtre à ciel ouvert de la Maison des jeunes de Sayada vers la Salle omnisports de Sayada. Au vu des grandes quantités de pluie enregistrée la veille du spectacle, le comité de l'organisation a eu la sage initiative de le transférer vers un milieu sûr.
Ce changement (tant contesté au départ) a permis à d'innombrables Sayadis de visiter pour la première fois la Salle de Sayada, fierté de la commune... Le ton a été annoncé, le spectacle doit mériter de son cadre...
Soirée de clôture de la deuxième session du festival
M. Frej Berrayana n'a guère démené à relever ce défi. Il a pu réunir plus d'une trentaine d'artistes entre musiciens et vocalistes dans une parfaite harmonie digne d'un grand Maestro.
Le spectacle était beau, dans une salle enjolivée par du fabuleux lumières et de grands tapis recouvrant son parquet.
quant aux chants liturgiques, M. Berrayana a su mettre à jour de nombreux morceaux de circonstance, devant un public venu en masse pour assister à un produit des régions de Téboulba, Moknine, Sayada ...


Au milieu de la soirée, le comité du festival a décerné -en collaboration avec l'Association coranique de la ville- un prix à titre symbolique à M. Samir HAMZA pour ses contribution salutaires au sein de l'Association.

vendredi 11 septembre 2009

Sayada

Il vient de me passer sous la main, le dernier numéro double 13/14 (1er semestre et 2e semestre 2009) de la revue "Thétis", une revue semestrielle publiée par l'Association pour la culture et les arts méditerranéens (ACAM).

Ce que j'ai beau aimé dans ce numéro, est l'article du directeur-responsable de la revue en personne, M. Mansour M'HENNI, fils de Sayada. L'article en question s'intitule :
SAYADA MA PASSION
Naissance et renaissance d'une cité méditerranéenne
C'est un texte plein d'amour pour la ville de Sayada et qui retrace dans un écrit enchantant l'histoire de l'agglomération depuis ses origines historiques, jusqu'au XVIe siècle de notre ère.
Le long de quatre épisodes récités sur sept pages de la revue, l'auteur a survolé les étapes clefs de l'histoire de la ville, ces étapes sont les suivantes :
  • Une agglomération à la périphérie de l'Histoire
  • Des origines libyques
  • La destruction de Leptis
  • Renaissance et peuplement de Sayada
La veuve originaire de Moknine, Hannibal, le corsaire Barberousse-Aroudj et d'autres sont les protagonistes de ce récit. Ainsi, le mythe côtoyait le réel dans une atmosphère de conflits, de pirates, d'épopées etc. Et M. M'HENNI nous a offert des voyages sublimes dans le temps avec un seul mot d'ordre « Sayada».

À la fin de récit, je reprends le texte de l'auteur qui avance :

«...C'est sur ce fond de conflit meurtrier et d'absence de sécurité que mon ancêtre le Djerbien s'en vint à terre de son îlot des Lotophages. Il élit domicile sur la colline de la Pêcheuse, mais ça c'est bien une autre histoire, l'histoire de mon ancêtre le Djerbien, qu'un jour peut-être je conterai.»
Eh bien monsieur, nous attendons avec impatience cette histoire.

samedi 5 septembre 2009

Zohra Lajnef

  • Date : samedi 5 septembre 2009 – vers 22h;
  • Lieu : théâtre à ciel ouvert de la maison des jeunes de Sayada;
  • Public : entre 400 et 500 personnes;
Théâtre à ciel ouvert de la maison des jeunes de Sayada
La troisième soirée du festival eu comme lieu de scène, le beau espace du théâtre à ciel ouvert de la maison des jeunes de Sayada (voir photo). Cette scène a accueilli la très charmante Zohra LAJNEF, une artiste originaire de la ville Gafsa qui a été accompagnée par sa troupe de musiciens. Il est à noter que c'était le seul concert que Zohra a animé au mois de Ramadan cette année là après sa tournée dans le festivals d'été.

Zohra Lajnef à la fin de sa prestation
Pendant une heure et demi, l'artiste a offert au public une variété de ses chansons et du patrimoine "bedoui" , dans les quels elle a affirmé sa capacité remarquable d'interprétation et son grand potentiel vocal.


Des bons vieux morceaux enivreraient et enchantaient tout le public de tout âges présent en masse ce soir là, qu'une fillette de sept ans s'est élancée sur scène, pendant une vingtaine de minutes, dans des très jolis tableaux de danse. Zohra n'a pu qu'exprimer son émerveillement de cette danseuse improvisée qu'elle accompagna dans ses motions rythmées.

mercredi 2 septembre 2009

Le troisième salon culturel "Dévoilements"





  • Date : mercredi 2 septembre 2009 – vers 22h;
  • Lieu : espace extérieur de la maison des jeunes de Sayada;
  • Public : plus d'une cinquantaine;

  • La deuxième soirée du festival fut sous le signe de poésie et musique, avec un nom de code "Dévoilements" (تجليّات). C'est une initiative de du salon culturel de Sayada, Lamta, Bouhjar animé Mme Fethia JELLAD. L'invité d'honneur de cette festivité est le Dr. Jaâfar MAJED ; poète et universitaire, originaire de la ville de Kairouan, dont il est le coordinateur général des manifestations organisées en 2009 à l'occasion de la désignation de cette ville comme Capitale de la culture islamique.
    Espace de la soirée

    Au début de la soirée, Fethia JELLAD salua ses invités ainsi que tous les présents dans le superbe espace vert de la maison des jeunes (la plage) de Sayada : des tables parsemées sur le gazon fraîchement arrosé, des petits gâteaux de circonstance ("Zlebya" et compagnies), du thé rafraîchissant...tout a été fait pour garantir une atmosphère agréable et accueillante.La troupe de "Al tarab el Assil" (الطرب الاصيل) de Monastir enchanta le public par des merveilleux morceaux "tarabis" de la chanson arabe. M. Mohamed BEDOUI prit la parole pour présenter le Dr. Jaâfer MAJED en citant ses anecdotes, puis il introduisit deux livres du docteur : "Mohamed le Prophète" et "Kairouan d'après les poètes" (القيروان في عيون الشعراء).
    Dr Jaâfar MAJED lisant un de ses poèmes.

    Quand Jaâfar MAJED eu la parole, il remercia la ville de Sayada et ses habitants, tout en avouant que c'est très rare qu'il quitte son domicile pendant les nuit de Ramadan, mais pour cette soirée, c'est l'exception. Il parla ensuite de la revue "Riheb el Maarifa" (رحاب المعرفة) et récita deux poèmes émouvants "Ayet Allah" et un poème dédié au Prophète.
    Dans la suite des interventions, la musique et la bonne poésie s'enchaînèrent notamment avec Imen AMARA, Faouzia FARHAT, la fille du "bled" Héla BOUJDAY et Abdelhafidh SOUID.

    mardi 1 septembre 2009

    Soirée d’inauguration de la deuxième session « Joie de SAYADA »

    Date : dimanche 30 août 2009 – vers 22h une « SAHRYA » ramadanèsque ;
    Lieu : espace du lycée 7 novembre de Sayada sublimement décoré ;
    Public : plus de 1000 spectateurs Sayadis et des villes environnantes ;
    Météo : soirée estivale, une fraîche brise marine dans les airs… 
      Ainsi débuta la deuxième édition du festival de la médina de Sayada avec l’estimable présence de M. Hédi M’HENNI, l’invité d’honneur de la soirée,


      L'orchestre de la Rachidya et Zyed GHARSA
      Le programme de cette soirée évènement, assuré par l’orchestre de la Rachidya sous les commandes solennelles du maestro Zyed GHARSA – la référence avérée du Malouf en Tunisie – débuta par des morceaux tant appréciées du répertoire classique pour enchaîner subtilement, par la suite, des morceaux plus rythmés avec la contribution des douces voix des interprètes féminines de la troupe.
      La troupe la Rachidya
       La nouvelle vedette Sofiène Zaïdi
      Zyed laissa le meilleur pour l’ultime volet de la soirée en interprétant avec doigté ses meilleurs succès : « Alif ya soltani, Trahwija, Al meguyas… ».
      La jubilation du public fut totale après près de deux heures d’entière éminence artistique, traduites par des applaudissements soutenus et acclamés.

      La star de la soirée le maestro Zyed GHARSA
      À la fin du spectacle, l’artiste fut longuement sollicité par ses fans pour prendre des photos ou pour le féliciter de son excellente prestation, chose qui démontre merveilleusement l’intérêt des Sayadis pour l’art et la culture, et un goût raffiné n’attendant que de telles manifestations pour s’émanciper.